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17/12/2008

Devenir courageux (suite)

  • la météo saisissante à plus d'un titre (moi, je vous le dis, si ça ce n'est pas tester notre motivation...). Mais, sur ce sujet, je crois qu'on peut dire que nous avons été courageux : température proche des 0°C, brouillard et bruine persistante, sol gorgé d'eau, aucun désistement et sourire aux lèvres !

Objectif : développer le courage de notre partenaire équidé, le faire réfléchir face à des situations inquiétantes dans lesquelles sa réaction naturelle serait de fuir à toutes jambes, le rendre confiant par rapport à nos demandes, lui faire traverser sa peur (en même temps qu'il traverse l'obstacle) en le guidant mais sans passer devant lui. Ne pas faire l'exercice avec lui mais lui demander de faire l'exercice devant nous, d'ouvrir le chemin lui-même.

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Bref, le décor planté, la séance a commencé : connexion, petite démo de la prof (hi hi hi, cela faisait longtemps qu'on ne l'avait pas appelée comme ça) et du prof (idem) et, c'est parti pour plus de 2 heures de travail au sol.

Les résultats sont étonnants... certains ateliers semblent simples pour certains, infranchissables pour d'autres. La barre au sol passe du statut de crocodile prêt à bondir à celui de pauvre barre abandonnée dans une carrière d'obstacles, la bâche ressemble à un abominable piège pour certains alors que d'autres se demandent bien pourquoi on a laissé traîner ce truc au milieu de leur chemin, les banderoles sont prises tour à tour pour des jouets de massage ou pour des flammes de feu beaucoup moins ludiques, etc etc etc.

Peut-être que pour certains le courage est plus naturel que pour d'autres, ou bien c'est la précision du geste du cavalier, ou bien c'est un peu des deux...

Globalement chaque cavalier est positivement étonné par le courage donné par le cheval.

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Et moi, personnellement, malgré un certain nombre de difficultés insurmontables (pour l'instant), je suis fière des 3 pas de côté obtenus sur la barre crocodile, du franchissement de la bâche piège et de la piscine sans fond (un peu précipité le franchissement mais bon, mieux vaut ne pas trop s'attarder lors des premiers passages, on ne sait jamais) et aussi du passage étroit à banderoles. Nous avons même accepté de suivre et de tirer (de loin) le bidon bleu, chose impensable il y a 2 ans. Bref, nous sommes prêts à réessayer bientôt les trucs les plus horribles de la planète : le 3/4 de tour sur le serpent, le reculer de crocodile. Pour le passage étroit encore rétréci par le rideau bleu qui vole au vent, on va attendre un peu. A chaque jour suffit son émotion !

Je tiens à préciser que certains couples ont réussi le périlleux exercice. D'ailleurs, il y a même des couples qui ont réussi tous les ateliers, chapeau bas ...

C'était génial, c'est tout.

Ca.

PS : encore merci au courageux appareil photo qui a bravé les intempéries...

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