17/01/2008
Le Haras du Pin
Pour changer, revoici un peu plus de culture équestre, cela faisait longtemps...
Alors, pour tous ceux qui n'ont pas eu l'occasion de visiter le Haras national du Pin en Normandie, voici quelques souvenirs de ce grand lieu du monde équestre français !
- la tête de cheval qui orne le big portail d'entrée
- la porte d'entrée de la sellerie (d'époque)
- le chateau (logement de l'actuel directeur du haras) et une partie des écuries (visibles sur le côté de la photo).
Construit au 18ème siècle, à l'initiative de Colbert, sous Louis XIV, le haras national du Pin (ex haras royal du Pin) est le plus ancien des dépôts d'étalon en France.
Il est toujours en fonctionnement et accueille plusieurs dizaines d'étalons de dix races différentes !
Si mes souvenirs sont bons, Furioso, pur sang anglais, inoubliable cheval de course, est enterré là et debout (privilège rare de cheval d'exception). Sa tombe est entièrement recouverte par les fleurs.
Furioso fut le père de près de 300 chevaux dont plusieurs grands sauteurs : Luteur B, champion olympique en 1964 et Pomone B, championne du monde en 1966, etc...
Photos prises au haras du Pin en octobre 2005.
Ca.
08:00 Publié dans Culture équestre | Lien permanent | Commentaires (11)
12/01/2008
Crinière Appaloosa au soleil !
Au premier abord, cette photo semble ne pas apporter grand chose. Mais, qui a déjà regardé d'aussi près les poils de la crinière d'un cheval Appaloosa ??
Parce que là, justement, c'est la crinière de Pépone, et Pépone est officiellement Appaloosa.
Je précise "officiellement" car il faut bien reconnaître que cela n'est pas évident au 1er coup d'oeil. D'ailleurs, au cas où certains en auraient besoin, je vous mets ci-dessous une photo de Nevada, poney Appaloosa qu'on reconnaît de loin, lui !
Bref, quel rapport entre Appaloosa et Crinière ??
Et bien voilà : il était une fois... les Indiens d'Amérique.
Les Indiens montaient à cheval sur des Appaloosas justement et ils ont cherché à faire évoluer la race, petit à petit, pour que les crins se raréfient et se raccourcissent au maximum, aussi bien sur la queue que sur la crinière.
Objectif : laisser très peu de traces de leur passage.
Car, cheval avec de longs crins bien fournis = cheval qui s'attrape à tous les arbustes sur son chemin et touffes de crins qui restent accrochées aux branches = trace trop facile à suivre par les visages pâles...
Résultat, les chevaux Appaloosas descendant des chevaux des Indiens ont encore souvent très peu de crins, au cas où les tuniques bleues surgiraient encore derrière la colline !
Et, si vous n'aviez pas encore remarqué cela, la prochaine fois que vous irez à LA FUTAIE, jetez un oeil de plus près à Pépone et Nevada et comparez par rapport aux autres poneys : longueur et épaisseur des crins !
Comme quoi, j'ai bien fait de chercher à quoi pourrait bien me servir cette photo des crins de Pépone...
Ca.
PS1 : au fait, au cas où certains auraient des doutes, je précise que c'est une histoire vraie et que, sur ce blog, nous essayons de transmettre un peu de culture !
PS2 : je précise aussi que, même si Chanel De Forest a très peu de crins et qu'ils sont très courts, elle N'EST PAS Appaloosa ! Elle est juste fragile de peau...
08:10 Publié dans Culture équestre | Lien permanent | Commentaires (7)
07/01/2008
Les Antarès
Je viens de passer 2 jours dans un jeune élevage, courageusement mis sur pied par une amie il y a quelques années en limousin.
Spécialité : les Anglo-arabes de sport (CCE) et les chevaux de loisirs.
Vie au grand air, nourriture saine, prés à perte de vue dans une magnifique campagne avec de grands chênes !
Résultat : de beaux chevaux solides et bien équilibrés !
Je vous ai sélectionné quelques photos pour le plaisir ...
Ca.
08:50 Publié dans Culture équestre | Lien permanent | Commentaires (5)
13/08/2007
L'écuyer maréchal bâtisseur
La bataille se prépare au Fort des 3 Têtes. Fort dessiné et construit sous les ordres de VAUBAN, bâtisseur de génie, pour résister aux assauts estrangers.
Nous sommes en 1682 (approximativement), 9 ans aprés le siège de Maastricht. Les fantassins présentent les armes. La garde à cheval est prête. VAUBAN, maréchal victorieux sur plusieurs terrains de bataille, passe en revue ses troupes et lance l'assaut.
La bataille fait rage. La poussière empêche, fort heureusement, de voir les détails.
(3 petits films suivent, toujours lisibles sur 80% des ordinateurs. Mettez le son à fond, c'est presque comme si on y était et ce serait dommage de s'en priver !)
-films supprimés -
Mais, les estrangers reculent et la victoire est là.
Retour au calme pour les soldats et festivités pour tous...
L'occasion pour VAUBAN, Sébastien Le Prestre de VAUBAN, de montrer qu'en plus d'être bâtisseur et maréchal, il était aussi un grand écuyer. Appuyer au galop, piaffer, passage et salut. Le voici en pleine démonstration, avec Bucéphale, PRE.
Fort des 3 Têtes, dimanche 12 août 2007, cité Vauban, Briançon.
Quelques approximations historiques mais les 3 qualités de VAUBAN sont, elles, bien réelles.
Ca.
16:35 Publié dans Culture équestre | Lien permanent | Commentaires (1)
30/05/2007
Les équidés du monde : le zèbre...
Bon, aprés un rapide passage éclair hier, le soleil semble une nouvelle fois prolonger ses vacances à l'autre bout du monde ! cette fois-ci, ce sont les zèbres qui en profitent et moi, du coup, je me suis dit que nous allions profiter des zèbres....
Photo prise en Tanzanie.
Ca.
18:10 Publié dans Culture équestre | Lien permanent | Commentaires (0)
28/05/2007
Les équidés du monde : l'âne marocain
Le soleil a décidé de prolonger ses vacances dans le grand sud, alors en attendant son retour, voici un petit souvenir en direct du Maroc d'un équidé qui, lui, n'a pas du tout l'air d'être en vacances !
Photo prise dans la médina de Fès, au Maroc.
A très bientôt
Ca.
18:50 Publié dans Culture équestre | Lien permanent | Commentaires (1)
17/03/2007
Culture équestre : le cheval de Takhi
Se pencher un peu sur des sujets de culture équestre m'a subitement semblé important... alors voilà, sauf avis contraire de votre part, sur le blog des cavaliers des écuries de La futaie, nous ferons un court focus culturel de temps en temps !
Aujourd'hui, pour commencer le cycle, quelques mots sur le Cheval de Takhi (cheval de Preswalski) !
Commençons par rétablir la vérité : le nom de ce cheval n'est pas Preswalski. Preswalski est le nom de son "découvreur" russe, un naturaliste, en 1879 en bordure du désert de Gobi. L'espèce était déjà rare !
Takhi est le vrai nom de cette race... et veut dire "cheval sauvage" en mongol.
Ce cheval est une des races équines les plus anciennes encore présentes sur terre, il rappelle de très près les peintures rupestres des grottes préhistoriques...
Il est d'apparence rustique, mesure entre 1.20m et 1.35m au garot.
Il a 66 chromosomes au lieu de 64 chez le cheval domestique. La crinière est hirsute, la robe isabelle et les jambes sont noires (parfois zébrées), il a une raie de mulet bien nette.
Ce cheval est aussi une des rares races vraiment sauvage. Il n'a jamais été domestiqué : à ce jour, impossible de lui monter sur le dos ! Comme les zèbres... Il reste farouche même après un long séjour en captivité.
Le cheval de Takhi est une race menacée et très protégée. Il peuplait autrefois l’Europe et l’Asie Centrale. Mais au début des années 1900, il se heurte au problème de la chasse, de l’emprise humaine sur les côtes et des croisements avec d’autres races mettent la race en échec. Les dispositions que prend l’état mongol en 1926 ne suffisent pas à endiguer la récession et l’on n’observe plus en 1958 que quelques 40 spécimens en Chine et en Mongolie. La race est complètement éteinte en milieu naturel en Europe.
Sa survie a été assurée jusqu'à ce jour par quelques passionnés (zoos et parcis privés) qui ont "élevé" des Takhi en semi liberté (en réserve) en Europe. Environ 300 individus vivaient encore en captivité dans des zoos et parc privés, principalement en Europe.
Et, depuis plus d'une dizaine d'années maintenant, des programmes de réintroduction en milieu naturel ont été lancés dans sa région d'origine, la Mongolie. 2 hardes d'une dizaine de chevaux (1 étalon et des juments) ont été remises en liberté aprés un entraînement particulier, puis, devant le succès, plusieurs autres ont suivi dans différentes régions de la Mongolie.
Ils vivent maintenant dans leurs steppes d'origine en liberté dite "surveillée". Climat continental (hiver -50°C été +25°C), pas d'arbre, peu d'eau, beaucoup de vent au printemps et à l'automne. Les prédateurs sont présents (les loups en particulier), mais l'homme n'agit plus en prédateur. D'ailleurs, interdiction d'approcher les animaux à moins de 100m (un gardien accompagne toute personne rentrant dans la zone).
Et, depuis la 1ere réintroduction, la population sauvage s'est significativement reproduite !
J'ai eu la chance de voir ces chevaux dans leurs steppes, en Mongolie, et vous fais partager quelques photos !
A bientôt
Ca.
11:25 Publié dans Culture équestre | Lien permanent | Commentaires (4)
19/05/2006
ENFIN !!
Le numéro 2 du webzine Hipponoos vient de sortir !
Au sommaire :
- Actualités / Livres / DVD
- Portrait de Stacey Westfall, championne des chuchoteurs
- La dominance est-elle un concept approprié pour expliquer le comportement des chevaux rétifs ?
- Distinguer la rétivité de l'incompréhension
- Dossier spécial : le reculer
- Les élixirs floraux du Docteur Bach
A vos imprimantes !!
Pour télécharger ce numéro 2, CLIQUEZ ICI !
Pour ceux qui auraient râté le numéro 1, CLIQUEZ LA !
10:55 Publié dans Culture équestre | Lien permanent | Commentaires (0)
08/03/2006
A paraître ce mois-ci...
LA SAGESSE DE L'ECUYER de Michel HENRIQUET
Editions L'OEIL NEUF - Collection : Sagesse d'un métier - ISBN : 2915543119 - Prix indicatif : 11,86 €
Jour après jour il fallait absorber les chocs et la percussion qui ébranlaient notre assise, se transmettaient à nos membres, parasitant nos indications de direction. Cette ascèse s’imposait pendant des dizaines d’années. Jusqu’à ce qu’on puisse faire ce constat : « Le cheval et moi ne bougeons plus séparément mais ensemble ». Pris l’un par rapport à l’autre, nous sommes immobiles. C’est le début de la « centaurisation ». Nous sommes « avec nos chevaux ». Nous pouvons alors nous lancer à la recherche des moyens assurant bien-être et sécurité sans l’emploi de force ni de matériels coercitifs. De cette position fonctionnelle, attitude travaillée et acquise, va dépendre le développement du cavalier et du dressage qu’il élabore. Elle détermine l’équilibre de la masse dont elle déplace le centre de gravité en fonction des airs et des allures recherchés. A ce stade, on atteint le niveau de l’art et le véritable bonheur équestre. L’usage des mains et des jambes n’a plus qu’une valeur subsidiaire.
11:20 Publié dans Culture équestre | Lien permanent | Commentaires (0)